Moniales Dominicaines Saint-Maximin la Sainte-Baume
Communauté

Communauté

Les sœurs

Entre 25 et 83 ans, toutes les générations sont représentées.

Sur 17 sœurs,  seulement 5 sont provençales. Les autres viennent d’un peu partout : Tarn, Bretagne, Ile de France, Gironde, Bourgogne, Auvergne, Haute-Garonne, sans oublier  la Réunion! Mais la communauté, elle, est bien provençale, avec la joie et la simplicité qui caractérisent les gens de cette région. Il en découle un climat très familial.

La communauté elle-même est comme une personne à la fois  façonnée par son passé et sans cesse en devenir. Au-delà des visages qui la composent, elle a un visage qui lui est propre, modelé par Dieu au fil du temps et constitutif de son unité.
Elle est riche d’une histoire écrite en un lieu avec toutes ces personnes choisies par Dieu qui l’ont rendue et la rendent vivante.

La vie fraternelle

La vie fraternelle, est de très grande importance dans notre vie dominicaine.

Parce que selon la règle de saint Augustin que nous suivons :

« Notre première raison d’être rassemblées en communauté, c’est d’habiter ensemble dans l’unanimité. »

C’est-à-dire de n’avoir plus en Dieu qu’une seule âme et qu’un seul cœur.

Nos constitutions fondant tout sur la charité commencent par la vie fraternelle.

Certains domaines de notre vie sont explicitement établis pour  favoriser cette fraternité:

  • La célébration de la liturgie : qui selon nos constitutions est « le cœur de notre vie qui y trouve la racine principale de son unité. » (LCM 75)
  • Le chapitre : Lieu où les sœurs fraternellement rassemblées sous la conduite de la prieure, s’entraident mutuellement en échangeant sur des thèmes précis (décisions à prendre / informations concernant la communauté / mais aussi partage spirituel) à promouvoir la vie de la communauté. C’est aussi le lieu où l’on se demande pardon.
  • La récréation : qui selon nos constitutions « doit favoriser la connaissance mutuelle et la communion fraternelle. Que toutes s’y efforcent de plaire en tout à toutes, dans une joie toute simple. » (LCM 6) La joie est une réalité très présente dans notre vie dominicaine. Un de nos frères, Réginald, que l’Eglise a béatifié, a dit au soir de sa mort ces quelques mots très révélateurs : « je crois n’avoir aucun mérite à avoir vécu dans cet Ordre car j’y ait toujours trouvé trop de joie. »
  • Le réfectoire : le repas pris ensemble est un signe parlant de communion fraternelle et la lecture commune que nous entendons construit un patrimoine commun.