Chacun, en accomplissant la tâche qui lui est donnée, récite de mémoire quelque psaume ou quelque passage des saintes Écritures.
(Saint Jean Cassien)
Le travail
Le travail a une grande importance dans la tradition monastique.
Aussi, excepté les heures réservées à la prière, à la lecture, à la préparation de l’office divin et du chant, ou à l’étude, nous nous appliquons au travail manuel, avec toutes les ressources dont le Seigneur a comblé chacune.
Le travail ne constitue pas seulement la forme la plus courante de l’ascèse, en raison de l’effort qu’il demande ; il favorise aussi l’équilibre, la formation et l’évolution de la personnalité, par la constance et l’intelligence qu’il requiert, et par ses résultats.
Le travail est une requête de la pauvreté religieuse. Suscitant la coopération de toutes pour le bien commun, il est au service de la charité.
De plus, par notre travail nous sommes en communion avec la réalité de la vie des hommes de notre temps. Avec cette dimension de témoignage, puisque dans notre vie le travail étant subordonné à la prière, il manifeste la vraie hiérarchie des activités terrestres.
L’organisation du travail des sœurs doit toujours tenir compte de la priorité de l’office divin et de la prière, de la nécessité de la lectio divina et de l’étude.
Et le travail lui-même est un lieu où nous veillons dans le silence à rester dans la communion intime du Seigneur.
Notre premier travail est de faire simplement tout ce qu’il y a à faire dans la maison : cuisine, ménage, accueil des hôtes, économat, infirmerie, lingerie, sacristie, préparation de la liturgie, bibliothèque… Et tout le travail d’extérieur : potager, oliveraie, ensemble du jardin, poulailler…
S’il y a de la beauté, c’est parce que Dieu est bon et qu’il nous la donne. Et cela nous donne de la joie, nous rassure, nous fait du bien. Le contact avec la beauté nous élève, toujours, la beauté nous fait regarder au-delà. En inspirant et en soutenant la foi, elle est un moyen d’aller vers le Seigneur.(Pape François)