Non, jamais je ne manque à ceux qui espèrent en moi : ma douce providence leur est assurée. (Traité de la Providence, Sainte Catherine de Sienne)
Comprenant que le Seigneur lui demandait de fonder un Ordre qui aurait pour règle de vie celle des apôtres, Dominique posa comme fondamentaux:
– la prédication de la Parole de Dieu
– la communion fraternelle
– la pauvreté allant jusqu’à la mendicité.
Le tout s’enracinant dans la contemplation.
La pauvreté nous rend plus disponible au prochain et nous apprend à nous fier vraiment en la divine Providence.
Saint Thomas d’Aquin explique que
les pauvres du Christ doivent avoir en Dieu une telle confiance, surtout les prédicateurs de la vérité.
Et le Bienheureux Hyacinthe-Marie Cormier affirme que cette
pauvreté volontaire nous procure cette paix et cette tranquillité qui naissent de l’humble soumission à la volonté de Dieu.
Cette nécessité pour l’ordre de compter sur des bienfaiteurs lui offre par ailleurs le grand trésor de l’amitié. Vos dons matériels nous engagent dans la réciprocité à offrir pour vous notre prière.
La communauté prie chaque jour pour ses bienfaiteurs, une messe est célébrée à leurs intentions le premier samedi de chaque mois ; chaque semaine un office est célébré pour les bienfaiteurs défunts ainsi qu’ une messe chaque année.
Notre mendicité est en lien avec des nécessités concrètes et s’inscrit dans l’esprit de nos constitutions:
Dans un temps où la pauvreté impose à tant d’hommes un travail incessant pour une maigre subsistance, les sœurs rendront aux yeux du monde un témoignage collectif efficace en travaillant sérieusement, en vivant sobrement de ressources presque toujours modiques, et en donnant de tout cœur de leurs biens aux plus pauvres qu’elles. (LIVRE DES CONSTITUTIONS 31)
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